Nommé au 1er octobre 2021, John Podlesnik est le nouveau directeur de l’Ecole des métiers graphiques et plurimédia Grafipolis, à Nantes. Il a pris la suite de Chantal Aboudeine, partie à la retraite. Il fait le point avec Etiq&Pack sur ses enjeux pour l’école.
Quel a été votre parcours ?
John Podlesnik : J’ai commencé par une formation dans la filière expertise comptable et en parallèle un cursus en Histoire et Histoire de l’Art. J’ai ensuite été enseignant en Histoire et en Gestion, sur un poste mixte en lycée puis, j’ai poursuivi ma carrière de formateur dans un CFA. J’y ai découvert l’apprentissage, une autre forme de pédagogie qui faisait vraiment sens pour moi. J’ai fait alors le choix de compléter ma formation avec un nouveau master en pédagogie avec l’INSPE et je suis passé d’enseignant à responsable de formation et coordinateur pédagogique. Je suis arrivé à Grafipolis en 2012 dans cette fonction avec les objectifs de développer la pédagogie de l’apprentissage, accompagner sur les nouveaux référentiels des diplômes ainsi que d’intégrer le numérique. Comme j’avais aussi la volonté de poursuivre ma carrière vers un poste de direction, je me suis formé à l’ESCP Business School, en tant que manager dirigeant. J’ai candidaté au poste quand la directrice, Chantal Aboudeine, a annoncé son départ à la retraite.
Pourquoi les arts graphiques ?
J’ai une appétence pour les arts depuis longtemps : j’ai commencé mes études avec de l’Histoire de l’Art. Le secteur m’intéresse beaucoup… C’est un univers passionnant ! La communication visuelle, graphique sont partout présentes à l’École, dans le print, le packaging et la signalétique. Les aspects conception, marketing et production d’un produit sont riches dans les compétences à développer.
Quels sont les derniers investissements de Grafipolis ?
Les derniers gros investissements que nous avons faits sont liés au packaging. Grâce à la Région des Pays de la Loire et de l’IPC, nous avons notamment acheté une machine de découpe Easymatrix pour nos bac pro transformation. Ce dernier investissement vient compléter nos outils de PAO, d’impression offset, numérique et de sérigraphie et de façonnage / transformation. Dans l’immédiat, au regard de la forte présence d’apprentis dans les métiers de la signalétique — la moitié de nos effectifs sur 260 apprentis — nos prochains investissements iront aussi vers ce métier, avec le rachat d’un autre traceur HP Latex.
Comment les entreprises du packaging, de l’étiquette ou de la signalétique peuvent-elles aider Grafipolis ?
Toutes les entreprises peuvent nous soutenir dans un premier temps simplement en promouvant l’attractivité des métiers graphiques et industriels. Elles peuvent aussi agir très concrètement avec l’accueil de stagiaires de troisième ou de Missions locales, pour qu’ils découvrent avec intérêt ces métiers. Elles peuvent construire avec nous des projets d’accueil d’apprentis sur l’ensemble des métiers auxquels nous formons avec les entreprises. En complément, elles peuvent nous épauler à travers les branches professionnelles pour soutenir les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage par les OPCO sans oublier de répondre positivement à notre campagne du 13 % apprentissage par le biais subventions versées au CFA sous forme d’équipements et de matériels conformes aux besoins de nos formations.
En savoir plus : https://grafipolis.fr/
