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La Fédération de la plasturgie et Elipso insistent pour maintenir l'activité française

DH

La crise sanitaire actuelle engendre moultes fermetures de sites de production dans l’hexagone. Mais Benoît Hennaut, président de la Fédération de la plasturgie (en photo ci-contre) est clair :« L’arrêt est l’exception, pas la règle ».

Dans son courrier à ses adhérents le vendredi 20 mars, la Fédération de la plasturgie et des composites demande aux entreprises de poursuivre leur activité grâce à la mise en place de mesures barrière contre le Covid-19. Elle encourage les entreprises à se rapprocher de leurs syndicats professionnels pour lever les obstacles et les partenaires sociaux à contribuer  au mieux à la bonne application des protocoles sanitaires.

« L’engagement de nos professionnels et la mobilisation des compétences de chacun sont et seront des réponses efficaces au retour à la normale », déclare le président de la fédération, Benoît Hennaut, dans sa lettre. « Les métiers de la plasturgie sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société, et le temps présent vient le démontrer plus que jamais », poursuit-il. Il rappelle également qu’à l’heure actuelle, seuls les établissements qui accueillent du public doivent fermer, et uniquement si leur activité n’est pas listée dans l’annexe de l’arrêté du 14 mars 2020 (portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus Covid-19).

 « À la suite des différentes remontées du terrain, nous constatons que la mise en place de mesures de chômage partiel et de fermetures de sites industriels prend des proportions très inquiétantes. Le maintien de l’activité qui semblait possible, hors activités interdites, en début de semaine devient de plus en plus difficile. Un trop fort ralentissement de l’activité économique française, en raison de la pandémie du Covid-19, mettrait en danger tous les secteurs, y compris ceux vitaux à la vie des Français », s’émeut Benoît Hennaut. Il met en garde les industriels de la plasturgie sur l’importance de leur rôle dans différents secteurs de l’économie : « L’emballage est indispensable pour l’agroalimentaire, les équipements de santé sont essentiels en ce moment, les films rétractables sont nécessaires pour le transport, les produits plastique pour le bâtiment doivent alimenter les chantiers qui redémarrent… Un arrêt en chaîne des activités économiques serait dangereux pour tous et mettrait en péril notre système collectif, alerte-t-il. Participer à cette lutte nationale, c’est tout mettre en œuvre pour endiguer la propagation du virus et aussi se mobiliser pour assurer la continuité économique nécessaire au fonctionnement du pays. » Plus d'infos sur 

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