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Le groupe d'imprimeur belge Daddy Kate continue ses rachats

Dominique Huret

Daddy Kate, le groupe graphique de la famille Claes, vient de racheter l'imprimerie DV3 à Overijse dans la péripherie de Bruxelles. Il s’agit la de sa quatrième acquisition en deux ans.

Cela va accroitre notre chiffre d'affaires annuel d'environ deux millions d'euros, dit Thijs Claes, CEO de Daddy Kate.

Thijs se dit satisfait de l'année 2020 . "Avril a été notre plus mauvais mois, avec une baisse de 50 % en glissement annuel par rapport à 2019. Mais nous avons su limiter la casse sur l'ensemble de l'année, en contenant la baisse de chiffre d'affaires à -5 %. Sans l'apport supplémentaire de nos acquisitions françaises, le recul aurait été de -12 %. Le chômage temporaire nous a permis de garder les coûts sous contrôle et de clôturer 2020 sur un bénéfice. Le chiffre d'affaires consolidé pour 2020 a atteint 23 millions d'euros »

Daddy Kate a une politique dynamique d’acquisitions en Belgique et à l'étranger. En 2019, la société a repris Becquart Impressions, à Tourcoing, puis en 2020 Imprimerie Dumoulin, à Libercourt, et  ensuite Carte Blanche, à Neuville-en-Ferrain. "Ces trois opérations se sont révélées fructueuses et les trois entreprises ont été fusionnées à l'automne pour former Daddy Kate France, à Libercourt", explique Thijs Claes. Le CEO familial s'attend à ce que la branche française dégage un chiffre d'affaires de 7 ou 8 millions d'euros. L'équipe de Libercourt compte 25 salariés. Les commandes sont imprimées à  Leeuw-Saint-Pierre, à l’ouest de Bruxelles et façonnées dans le Nord de la France.

Thijs Claes reste à l'affût de potentielles acquisitions en Belgique également. "Pour se développer dans un marché en contraction, il faut miser sur les rachats d'entreprises", dit-il. Daddy Kate a encore mis la main au mois d'avril sur l'imprimerie DV3 à Overijse,  spécialisée dans les imprimés haut de gamme ; quinze personnes y travaillent.